Création Festival Montpellier Danse 2012
Chorégraphie – conception : Fabrice Ramalingom
Interprètes : Clément Garcia, Pep Garrigues, Ghyslaine Gau, Yuta Ishikawa, Chiharu Mamiya, Emilio Urbina
Lumières : Maryse Gautier
Régies : Romain de Lagarde
Création musicale : Pierre-Yves Macé
Production : R.A.M.a
Coproductions : Festival Montpellier Danse 2012 , Festival Uzès Danse 2012, Centre Chorégraphique National de Franche Comté à Belfort, Centre Chorégraphique National de Caen / Basse Normandie.
Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte de diffusion interrégionale ONDA, OARA, ODIA Normandie et Réseau en scène – Languedoc-Roussillon
Interprètes : Clément Garcia, Pep Garrigues, Ghyslaine Gau, Yuta Ishikawa, Chiharu Mamiya, Emilio Urbina
Lumières : Maryse Gautier
Régies : Romain de Lagarde
Création musicale : Pierre-Yves Macé
Production : R.A.M.a
Coproductions : Festival Montpellier Danse 2012 , Festival Uzès Danse 2012, Centre Chorégraphique National de Franche Comté à Belfort, Centre Chorégraphique National de Caen / Basse Normandie.
Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte de diffusion interrégionale ONDA, OARA, ODIA Normandie et Réseau en scène – Languedoc-Roussillon
Un noyau composé de plusieurs éléments. Une entité qui se déplace composée de heurts. Un bloc d’hétérogénéité. Un groupe d’individus serré comme un oeuf où chacun cherche sa place les uns vis-à-vis des autres.
Ici point de Pogo – comme le dansaient les Punks devant les scènes de concerts dans la fin des années 70 début 80 : choc brutal désordonné de corps jetés les uns contre les autres, moulinés de bras poings fermés – mais une danse qui s’attache au rapport de l’individu au groupe. Image de meute, de bataille, de ban de poisson. S’appuyer. Rejeter. Pénétrer. Expulser. Utiliser. Repousser. Ignorer. Masse de corps mêlés, de différences, d’indifférences, de singularités. Sentir son propre corps et en révéler ses limites par le choc.
La condition urbaine de nos mondes occidentaux nous impose un être ensemble contraint, réglé, régulé. Ces concentrations de personnes, ces contraintes d’espaces abrutissantes, annihilantes et enfermantes nous obligent à nous amasser en conglomérats de corps comme dans le métro, les supermarchés… Promiscuité subie, loin du contact – certes brutal mais choisi – du Pogo.
L’individualité est criante mais étouffée dans la masse.
Face à cette violence sournoise de la vie du plus grand nombre dans les grandes villes, l’homme trouve des stratégies, ruses et ajustements pour s’y soustraire et continuer à y vivre.
My Pogo puise dans ces comportements qui signent l’inventivité de l’échappement, de l’écart. Contre l’ordre établi, une résistance et donc une liberté souterraine proche de la sauvagerie du Pogo.
Ici point de Pogo – comme le dansaient les Punks devant les scènes de concerts dans la fin des années 70 début 80 : choc brutal désordonné de corps jetés les uns contre les autres, moulinés de bras poings fermés – mais une danse qui s’attache au rapport de l’individu au groupe. Image de meute, de bataille, de ban de poisson. S’appuyer. Rejeter. Pénétrer. Expulser. Utiliser. Repousser. Ignorer. Masse de corps mêlés, de différences, d’indifférences, de singularités. Sentir son propre corps et en révéler ses limites par le choc.
La condition urbaine de nos mondes occidentaux nous impose un être ensemble contraint, réglé, régulé. Ces concentrations de personnes, ces contraintes d’espaces abrutissantes, annihilantes et enfermantes nous obligent à nous amasser en conglomérats de corps comme dans le métro, les supermarchés… Promiscuité subie, loin du contact – certes brutal mais choisi – du Pogo.
L’individualité est criante mais étouffée dans la masse.
Face à cette violence sournoise de la vie du plus grand nombre dans les grandes villes, l’homme trouve des stratégies, ruses et ajustements pour s’y soustraire et continuer à y vivre.
My Pogo puise dans ces comportements qui signent l’inventivité de l’échappement, de l’écart. Contre l’ordre établi, une résistance et donc une liberté souterraine proche de la sauvagerie du Pogo.